Éric Harrouet et ReduSol
Éric Harrouet, producteur nantais de mâche et de muguet (France) « J’ai 10 ans d’expérience avec le ReduSol et je ne vois pas comment ni pourquoi remplacer cette peinture d’ombrage performante. »
« Je n’ai jamais utilisé que du ReduSol depuis l’installation de mes premiers abris de culture en 2003. Cet écran d’ombrage résiste bien à la pluviométrie ; il filtre efficacement les UV et est facile à enlever à l’automne avec ReduClean. En plus, ReduSol a une base organique de chaux liquide ; il respecte donc l’environnement. C’est un argument par rapport à d’autres produits. »
D’ailleurs le maraicher nantais se demande pourquoi ce critère écologique de l’ombrage n’est pas encore repris dans les cahiers des charges de la grande distribution alimentaire. « J’ajouterai que le filtre de lumière réalisé par ReduSol est naturel, donc la lumière ne jaunit pas et la culture ne s‘étiole pas. «
Éric Harrouet préside la coopérative agricole les Rives de Loire à Saint-julien de Concelles au cœur du bassin maraicher nantais. Il cultive de la mâche sur 30 ha de grands abris multichapelles plus 70 ha de petits tunnels chenilles. Le maraicher exploite aussi 6 ha en muguet, dont 3 ha sous grands abris, une technique de production pour laquelle il est précurseur depuis 8 ans.
Éric Harrouet
Moduler l’effet écran
La qualité de l’éclairement est essentielle ; un manque de lumière par temps couvert risque de provoquer des maladies. « C’est pourquoi d‘ailleurs nous ne blanchissons pas trop au printemps. Il faut plutôt faire évoluer le dosage dans la saison pour éviter, par exemple, des traces de brulure sur la mâche. En juin, les UV prenant de la force, il devient nécessaire de repasser une couche. »
Dans les conditions de climat océanique de la région nantaise, la recette du maraicher de bord de Loire est la suivante. « L’ombrage s‘impose dès avril pour rendre la lumière diffuse lorsque le rayonnement du soleil devient plus intense et afin de réduire la température sous abri. » Deux passages de Redusol® sont préférables. « Si on charge trop la 1ere fois, on risque d’ombrer excessivement. Chez nous, la 1ere application a lieu vers le 15 avril avant que les cueilleurs de muguet ne soient installés dans les parcelles voisines de la mâche. C’est le plus gros passage avec 300 kg à l’hectare ; le 2ème passage a lieu vers le 15 juin avec 150 kg. «
A l’automne vient l’étape de déblanchiment à l’hélico avec le ReduClean qui s‘éliminera tout simplement avec la pluie.
Dès le départ, le blanchiment à l’hélico s’est imposé vu les surfaces de serre à couvrir. « Outre les serres de mâche, nous couvrons aussi les serres de muguet. Le blanchiment à l’hélico a certes un coût mais il assure une application bien homogène. « La societe Harrouet fait appel aux service d'Airagri pour l'application par helicoptere des produits d'ombrage et de desombrage.
L’ombrage, une tactique indispensable
L’ombrage s’impose comme stratégie pour la culture de mâche. « Je ne vois pas d’autre façon de travailler efficacement sur les grands abris plastiques car nous ne pouvons y mettre des filets ou des arceaux comme pour les chenilles. Sur les grands tunnels de muguet, nous aménageons des filets d’ombrage avec des bandes d’aluminium intercalaires pour la rétention thermique. Mais, un tel filet étiolerait trop la mâche et, autre inconvénient, il faudrait l’enrouler en fin de culture. »
Par ailleurs, Eric Harrouet emploie du ReduSol en pulvérisation par application manuelle sur ses petits tunnels pour un blanchiment léger à raison de 30-40 kg l’hectare. Nul besoin d’élimination puisque le plastique 25 microns part au recyclage en fin de culture. Cette application d’ombrage liquide constitue plutôt un voile de protection contre les premières chaleurs avant la pose des filets. Le maraîcher nantais est décidément convaincu des vertus du ReduSol.